La 14ème édition des Journées européennes du Développement sur le pacte vert pour un avenir durable s’est tenue les 15 et 16 juin 2021 sous le thème : « Le pacte vert pour un futur durable ».
Cet important rendez-vous digital a regroupé près de 10.000 personnes inscrites pour assister à des multiples sessions tenues en vidéo conférence. Ces Journées d’échanges ont été consacrées à ‘’l’Economie verte pour les populations et la nature’’ avec plusieurs sous thèmes animés par d’éminents journalistes qui ont assuré la modération en ligne avec les différents responsables des organisations internationales.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par le discours de la Présidente de la Commission européenne, Madame Ursula VAN DER LEYEN. Au cours de cette intervention, Mme la Présidente a mis l’accent principalement sur la pandémie de la COVID 19, qui a considérablement impacté le système sanitaire mondial ainsi que sur les programmes de développement.
Elle a également touché les aspects de protection de la biodiversité, sans cacher la volonté de la Commission européenne de s’accorder sur le puissant cadre mondial de la biodiversité qui mobilise tant les citoyens, les gouvernements et la société civile. Elle a ensuite fondé l’espoir sur le fait que ces deux jours d’échanges qui regroupent plus de 170 organisations du monde entier vont être une occasion unique de partager des idées et des expériences qui contribueront non seulement à inspirer de nouveaux partenariats, mais aussi à trouver des solutions innovantes aux questions soulevées.
Dans le même ordre d’idées, Mme la présidente a annoncé la détermination de l’Union européenne à respecter l’objectif de la COP 15, conclu en chine sur les engagements mondiaux à protéger 30% de nos terres et de nos mers.
A la question de savoir, « comment assurer une croissance verte », Mme la présidente a déclaré que cette question reste l’un des défis qui interpellent et motivent toutes les organisations à accélérer les efforts mondiaux contre les changements climatiques et la perte de la biodiversité.
Elle a terminé son intervention avec un message particulier adressé à la jeunesse en se réjouissant de la participation massive des groupes remarquables de jeunes talentueux et leaders en Afrique et dans le monde.
Elle a aussi souhaité que cette 14ème édition motive particulièrement les jeunes à façonner les débats au-delà des attentes. Pour elle, l’initiative « Youth Sounding Board » de la Commissaire Jutta URPILAINEN ouvrira de nouvelles possibilités. C’est dans ce cadre, qu’elle a invité ces jeunes à déployer leur énergie, leur dynamisme et leur vision pour relever les défis pendant cette rencontre.
Le principal modérateur qui est intervenu après la Présidente, a pris le soin de briffer l’auditoire sur le dispositif au programme composé de :
- plus de 90 sessions,
- des panels de haut niveau,
- des ateliers de réflexion, avec plus de 300 speakers, majoritairement d’éminents journalistes confirmés qui ont assuré les rôles de modérateurs,
- mille (1000) organisations présentes et 90 stands numériques installés à cet effet au niveau du Global Village.
Pour ouvrir les débats, les différentes cessions ont été engagées avec plusieurs thèmes prévus pour ces deux jours de conférence, notamment (i) La pollution et les produits chimiques, (ii) l’Energie durable, (iii) l’Economie verte, (iv) l’Urbanisation durable, (v) l’Eau et l’assainissement, (vi) la production locale, (vii) le système alimentaire.
Ces journées ont connu la participation de hauts panelistes qui avaient pour objectifs :
• d’Explorer des moyens d’améliorer l’action climatique et d’élever l’ambition mondiale à l’approche de la COP 26 ;
• De confirmer la pertinence d’aborder les questions de sécurité au prisme de l’action climatique ;
• De mettre en évidence les impacts du changement climatique sur la paix et la sécurité, qui constituent du jour au jour, des menaces ;
• d’Explorer de l’importance d’un financement supplémentaire sur le climat dans la coopération de développement, pour atténuer et s’adapter aux changements climatiques, et réduire les risques qui en découlent.
Pour ce qui est de la question de la pandémie de la COVID-19, il a été reconnu que cette maladie a reconfirmé le lien étroit entre la santé humaine et des écosystèmes sains.
Aussi, la perte de la biodiversité a été reconnue comme un facteur clé des maladies infectieuses émergentes. A ce titre, les approches « One Health » apportent des solutions précieuses, en reconnaissant que la santé humaine et animale est interdépendante et liée à la santé des écosystèmes dans lesquels ils vivent.
Cette 14ème édition s’est achevée sur un ardent désir de l’Union européenne, de ses États membres et de ses partenaires d’unir leurs forces pour aider les pays à renforcer leurs systèmes de santé, d’approvisionnement en eau et d’assainissement.
Le service de la communication du SENOFED